1. |
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Mon blanc bulletin verglacé, parfait pour qu’on espère
L’élan citoyen impulsé de capitalisme vert.
Miséricorde bien ordonnée, assez pour qu’elle génère
La conjoncture convoitée des plus gros actionnaires.
Sur le rivage du septième continent, comme un mirage dans l’océan souple et obéissant
T’as vu la bombe à retardement, t’as vu ta tombe dans ton appartement.
Dans le ventre du tout numérique, au cœur de l’écran tu crèveras
De la décadence neuropathique, autant de temps qu’tu t’entêteras.
C’est la croissance économique mais c’est toujours toi qui paieras
Le manque de conscience politique qui nous fait faire le mauvais choix.
Excès d’exigences magiques et maximisées où l’ignorance éclaire la docilité.
Touche l’évidence du doigt de la liberté, de la prévoyance et de la maturité.
J’suis pas ce héros, parce que j’suis pas meilleur que toi
N’y pense pas frérot, mais si tu tombes je serai là.
J’suis pas un robot, j’suis pas qu’une photo sur un mur
Juste un numéro gravé dans ma caricature.
À pleine puissance, vif et privilégié
Qu’on en perdrait l’envie et l’intensité.
Terre d’indécence, pays civilisé
De l’obsolescence programmée.
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2. |
Faudra te relever
03:07
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Mets ton doigt sur le planisphère, montre-moi l’endroit qu’on n’a pas pourri.
J’te demanderai pas si tu préfères les transports en commun ou ta Ferrari…
Tu fais trois fois le tour de la Terre pour un diner de gala ou ton jeu favori !
Mais toi qui aime assurer tes arrières, le plus important, tu l’as pas compris.
Faudra te relever, faudra te relever…
Dans l’hiver verglaçant, faudra te relever, dans l’été étouffant, faudra te relever…
On oublie la saison, en oublier quelques-uns, tourner vers l’horizon même s’il n’y a pas de demain.
Roi des médias, tu veux me faire avaler ta croissance, ta démocratie
Mais tu n’serais pas moins fier si la totalité pouvait t’appartenir…
Car si l’on doit te regarder faire, tu ne diras pas qu’on a applaudi.
C’est peut-être mieux d’être milliardaire mais tu ne joueras plus ta catégorie…
Faudra te relever, faudra te relever…
Dans l’hiver verglaçant, faudra te relever, dans l’été étouffant, faudra te relever…
On oublie la saison, en oublier quelques-uns, tourner vers l’horizon même s’il n’y a pas de demain.
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3. |
Mauvaise direction
03:56
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Extinction massive des espèces, après tu diras qu’on progresse ! Mais qu’est ce que tu crois ?
Tu penses à conquérir l’espace… mais te moques bien si tu effaces l’irremplaçable.
On évolue dans l’allégresse, on évalue sans la sagesse, dans la facilité…
T’as trop voulu toucher la grâce, qu’il faudra bien briser la glace sur le ricochet…
Tu peux rouler à l’électrique, ranger tes sachets plastique mais qu’est ce que tu fais
Face à tes choix politiques quand la pression médiatique a raison de toi ?
Ton confort et ta routine, le cœur posé sur la machine qui t’emmènera,
L’aventure extraordinaire, asphyxié dans son atmosphère, tu le crois ou pas ?
Ça dépend de nous, ça dépend de toi.
Tu vois tout disparaitre, tu te crois tout puissant, tu penses qu’à ton bien-être.
Tout au fond de toi-même tu sais… Tant pis pour les suivants !? Mauvaise direction.
Tu vois tout disparaitre, tout au fond de toi-même tu sais,
Tes pulsions pourraient bien nous emporter. Mauvaise direction.
Tu penses qu’à ton bien-être…
Tout au fond de toi-même tu sais et tu te laisses quand même persuader…
Mauvaise direction.
Tu vois tout disparaitre, tu te crois tout puissant, tu penses qu’à ton bien-être.
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4. |
Faire semblant
02:55
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Semblant, faire semblant.
Du courage dans les nuages
Du courage à l’atterrissage
Du courage pour tourner la page.
On dirait pas, c'était hier
On ne peut pas faire marche arrière.
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5. |
Humanité
02:34
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La balle dans la figure, il faut garder un œil ouvert,
Pénétrer les profondeurs des couloirs du ministère.
Humanité, tous aller là-haut – Liberté, tous aller là-haut.
Se serrer la ceinture sous la cuisse de Jupiter,
Les irresponsables prennent l’intérieur du virage autoritaire.
Humanité, tous aller là-haut – Égalité, tous aller là-haut.
C’est pas écrit dans la nature, la vérité à travers
Les décisions prises avec le cœur… Notre place dans l’univers…
Humanité, tous aller là-haut – Fraternité, tous aller là-haut.
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6. |
Au stéthoscope
02:24
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J’ai peur que si, j’ai peur de ça
J’ai peur de finir ma vie dans un EPHAD.
Ça part d’ici, ça part de là,
À part que j’terminerai pas au Touquet - Paris plage.
Le temps qu’tu captes ce que les gens disent au stéthoscope
Autant qu’j’me tape une friandise, une dernière clope.
T’aimerais malgré ce que ça esquisse, reprendre le cap
Tu dis dans l’intérêt collectif…, c’est pour tes potes !
D’amour il périra, le corps d’un vieux goujat, mais jamais le salaud que l’on voulait qu’il soit.
Chaque jour il ressassa, d’accord mais tout sauf ça, être le premier agneau de ton gentil troupeau.
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7. |
Toi & moi
04:35
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On n’a pas le droit de tout salir quand on détient tout l’or du monde entre les mains.
Je ne rêve que de ça, de te faire plaisir mais les jours passent et je m’y perds sur le chemin.
Écran au monde réel, écran : de ma vie tu sors ; le cran de l’indifférence.
T’aimer d’une onde réelle, t’émets que des signaux morts, t’omets que c’est pas éternel…
On n’a pas l’droit de laisser s’enfuir le plus petit rayon d’amour on le retient.
Illuminer notre avenir, quand tu fais ces tous petits gestes au quotidien.
Tout au bord du précipice j’ai roulé ma bosse,
Plus jamais si tu ne triches, à moi si tu t’accroches.
Ce serait mon dernier supplice si tu me donnais la force,
De moi tu feras ton complice, ton ami le plus proche.
Ta bienveillance - Faut rester soudés, donne-moi un sourire.
Ta tolérance – Tu pourras compter, pourquoi nous faire souffrir ?
Toujours à tes côtés, ensemble contre le pire – Ta bienveillance.
Donne-moi un sourire, dans le plus grand respect, pourquoi nous faire souffrir ?
Ton humanité, ta générosité, ton humanité.
Toi et moi.
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8. |
Kiana
04:56
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Kiana – L’eau, le ciel et la terre
Montre-moi le goût originel
Colle-toi pour de longs millénaires
Contre moi, sur les neiges éternelles.
Quand je m’émerveille
A chaque fois, c’est pareil
Kiana – L’eau, le ciel et la terre
Qui posera la question subsidiaire ?
Confie-moi les clés de l’univers
Qui verra le rayon suicidaire ?
Quand la vie s’accélère
Nos corps élémentaires
La force et la matière
Le vide et la lumière
Kiana – L’eau, le ciel et la terre
Colle-toi pour de longs millénaires
Contre moi, jusque la dernière pierre
Garde-moi mes déchets nucléaires.
Quand je m’émerveille
A chaque fois, c’est pareil
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9. |
Zénitude
03:46
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Mon cœur résonne de ta gentillesse
Depuis que t’es rentrée dans la pièce.
Un parfum léger plane, excitant ma bonne humeur,
Comme un supplément d’âme défiant la pesanteur.
Me laisser aller je n’ai pas peur !
Ne plus être mon propre spectateur !
Un vent de gaieté clame l’ignorance du mot douleur,
En révélant le charme de la vie haut en couleur.
Si j’aime savourer la douceur,
Rester connecté pendant des heures,
C’est que tu m’apaises et me rends meilleur.
Recouvre-moi, inonde-moi, submerge-moi de ta zénitude.
Le sourire que tu m’as lancé, la joie pendant que tu dansais...
Le plaisir que tu m’as donné, du bonheur à partager.
Submerge-moi de ta zénitude.
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10. |
nAo
03:32
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