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1. |
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Tu te sens prêt, tu vas faire ce que tu aimes
Tu te surprends à douter, quand dans la chambre on t’appelle.
Bien t’allonger, bien gainer et ne pas saccader
Tout équilibrer, prends du plaisir comme tu l’as toujours fait.
Tout synchroniser, fluidité
S’amuser.
Tu gères comme un chef, concentré mais décontracté
Insaisissable caresse, véritable sensualité
Tu ondules, tu fais la flèche, zéro bulle pour la pénétrer
En puissance mais souplesse, de la cadence et ta délicatesse.
Tout synchroniser, fluidité
S’amuser
Tu danses avec elle, son souffle qui t’emmène – ta sensibilité
Glisse sensationnelle qui coule dans tes veines – s’amuser
Ta sensibilité – fluidité – s’amuser
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2. |
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Refaire la liste des choses inutiles et des choses à faire
Entrer en piste, prendre des risques et en être fier
Que l'on se dise que l'on existe et tout reste à faire
Ni anéantir, ni s'enorgueillir mais grandir peut-être.
Des vapeurs de schiste plein la tête
Pour finir par craquer l'allumette.
On nous oblige et nous afflige, faut-il reconnaître
Que vivre en France est une chance mais tout n'est pas net
J'aimerais te dire, de mon assurance la plus honnête
Que l'exubérance et leur croissance feront notre échec.
La farandole tournera
Autour des souvenirs et de tes choix
Le fruit du pactole sera pour moi
Une soupe de pétrole à l'anchois
La pierre, les sous-sols tu foreras
Toujours creuser, toujours plus bas
Perdre le monopole n'est pas trépas
Tu sais mais cela ne suffit pas.
Des vapeurs de schiste plein la tête
Des rivières de fric sur la planète.
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3. |
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T’aimes, t’aimes pas attendre
Tu t’énerves mais t’attendras.
Tu pestes, tu perds patience
Tu persévères, indélicat.
Bien caché sous tes airs de VIP ou bon gendre
Plus rapide que l’éclair sans chercher à comprendre
Tu décharges toutes tes merdes quand la ville ressemble
A un vrai nid de vipères à s’y méprendre.
Tu stresses, tu appréhendes
Tu t’excites mais t’attendras.
Tes gestes, j’aimerais me détendre
Ça t’exaspère, très peu courtois.
Bien caché sous tes airs de VIP ou bon gendre
Plus rapide que l’éclair sans chercher à comprendre
Tu décharges toutes tes merdes quand la ville ressemble
A un vrai nid de vipères à s’y méprendre.
Embouteillage, et pas de passage
Automatique, instant fatidique
Goûts excessifs, et plus d’artifice
Manie dynamite, atteint la limite.
Certes, faut vivre ensemble,
Les réserves, on partagera.
Dépêche, dépêche -toi d’en prendre
La misère sous mille éclats.
Bien caché sous tes airs de VIP ou bon gendre
Plus rapide que l’éclair sans chercher à comprendre
Tu décharges toutes tes merdes quand la ville ressemble
A un vrai nid de vipères à s’y méprendre.
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Je veux bien en rire mais je n’peux pas négocier
Un nouveau modèle de société
Je suis sûr qu’ça existe l’égalité des chances
Sur le papier et quand on y pense.
Je pourrais t’ouvrir mon cœur de cuir chiné
Mais pour te prêter tu dois pouvoir payer
Et peut-être t’offrir si j’ai bien calculé
Minimisé les risques, le droit de travailler.
On est bien ensemble
Faut faire des économies et faire pencher la balance
On est bien ensemble
Pour épargner en assurance-vie mais pas tes souffrances.
Ne surtout pas réfléchir ni voir trop loin
Une bonne vision à court terme ça n’a jamais fait perdre
Toujours se faire plaisir car je le vaux bien
La solution au problème me sera très sympathique.
La dette publique on doit la partager
Pour la République, la solidarité
Car pour faire du fric y’a des contrats à signer
Avec des larmes de crocodile, pourvues qu’elles soient indélébiles.
On est bien ensemble
Faut faire comme on a dit et favoriser la croissance
On est bien ensemble
Tu me donneras ton avis mais pour l’instant faut qu’t’avances.
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Mes paupières sont lourdes et mon cœur saigne
Sous les fumées blondes américaines
Univers de fou qui me rend bête
La réponse que je croyais connaitre
Accords mineurs et cri de colère
A coups de rancœur je me repère
Etre libre n’est pas un problème
Seulement si exclu du système.
Monde de fou
On nourrit les poules pour qu’elles se taisent
Dans des cages aux allures résidentielles
Les mots me rassurent pour que je devienne
Une espèce de raclure superficielle
Si j’avais l’envergure je déplierais mes ailes
A pas de velours, y voir à peine
Je voulais l’amour, j’aurai la haine
Une explication à l’ancienne.
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Qu’est ce qu’on a fait? Mais qu’est ce qu’on a manqué pour ainsi s’éviter ?
Qu’est ce qu’en effet, il a bien pu fabriquer mon fournisseur d’accès ?
Pour mon appli, faut la WIFI, HDMI sur la TV
Du pré rempli dans mon esprit, y’a plus le choix.
Version virtuelle, c’est mon référentiel
Je dors sous un ciel pixellisé.
Application matricielle, des calculs à la chaine
Qui cache une incrédule passivité.
La vie est là où je suis assis ; tes liens j’les ai likés
Mais de tes yeux je n’vois plus le blanc.
Un skype en 4G, un post en PCV, faut rester connecté
Pour mieux nous perdre dans nos fonds d’écran.
A mon avis, un homme en vie ne s’arrête pas.
A mon avis, un monde en vie.
A mon ennui, car mon ami sans toi c’est pas ça.
Union superficielle, unidirectionnelle
Réconfort d’agir, de participer.
D’absence sensorielle mais mon cœur se soulève
Au rythme du vide de mes pensées.
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8. |
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pouvoir un jour faire un rêve tendre
parfum d'amour dans un rectangle
la peur que toujours ça engendre
à part un pour qu'il nous étrangle
reprendre un coup si j'suis pas trop dingue
nos choix feront pleurer les cylindres
chaque rendez-vous on sortira les flingues
si les lois sont qu'il ne reste qu'à nous plaindre
Horreurs fécondes et plans de plus belle
à la question de qui sont les traitres
rancœurs qui grondent les chœurs de gospel
quand chanteront qui seront les maitres
de ce chaos qui nous tend les bras
chocolat chaud pour les scélérats
gave-toi de rire mon pauvre enfant
car à l'avenir faudra montrer les dents.
On s'aventure sans franchir la zone
prendre les mesures dans mon hexagone
ce sera plus sûr à faire pâlir les drones
qu'un sang impur nous traverse les neurones.
J'suis tout en haut d'la pyramide
un seul drapeau et un seul cheaper-lead
les plus bas taux seront nos meilleurs guides
que des zéros pour faire l'ensemble vide.
Même si l'on t'offre une île, une montagne
essaie de garder les pieds sur Terre
De tous les coffres si tu veux la médaille
mais sois bien sûr que l'on frappe en revers
si douloureux qu't'aies choisi la bataille
sans aucun doute il faut passer l'hiver
fort courageux pour franchir les murailles
traçons nos routes et restons fiers.
Pourrait bien être mon frère
j'l'ai dans ma ligne de mire
ça mérite bien une guerre
me permets-tu de dire?
faut bien qu'j'gagne un salaire
tant qu'ça brille je respire
en fait qu'est ce que t'espères?
Ne restera que le pire.
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9. |
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Rien ne sert de courir, rien ne le rattrapera
Ça finira bien par sortir, je l’ai lu dans Télérama
Faudra cesser d’se mentir, le premier choix on l’aura pas
Ne tient qu’à toi de cueillir la magie que tu trouveras.
Faux plaisir, faire pâlir, faut pas dire qu’tu savais pas
Rire et tout démolir, applaudir quand ça l’fait pas
Le pire n’est pas de mourir mais vivre et ne pas aimer ça
Le dire et tout reconstruire, te sentir à côté de moi.
Chaque jour, chaque semaine, il n’y a que des problèmes
Es-tu pressé ?
Comment se vouer à perdre, à chaque dessein ça merde
Es-tu pressé ?
Tu t’fais des idées, t’as pas confiance
Sur ta destiné, en nous, en toi
Tu vas pas lâcher, gâcher ta chance
Recommencer, pour nous, pour toi.
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Sur la calotte, tu gigotes, t’es rigolote
Intergalactique, fantasmatique, tu dépotes
Me fixes et me scotches dans notre époque, je nie en bloc.
Choc thérapeutique, état tétanique, je dis stop.
Oserais-je me blottir contre vous
Dans l’hiver glacé des alentours
Prière de ne pas quitter la route
Sur les braises, souffler notre retour
Sur Terre, dormir avec vous
Telle une pierre roulée dans le velours
D’un volcan éteint, ressurgi de nos doutes
La lumière témoin de notre amour.
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12. |
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Fameux soir en décembre, le plus précieux des cadeaux arrivait…
L’amour ne l’a jamais quittée, je te le dirai dès demain.
Le bonheur oui mais comment en faire profiter un gamin ?
Même si on compte soixante, l’étincelle et la magie vont briller.
Maternant toujours, la passion de tout son charme se livrait.
Remplis d’amour, remplis-toi de nos larmes et de nos baisers.
Remplis-toi de nous.
Quand je broie du noir, je me demande comment faire pour réussir…
De mes plus grosses blessures, puisse une femme me guérir ?
Dans mon aventure, je peux sentir toute son âme me sourire.
Et dans son regard qui ne peut me laisser de marbre je respire.
Maternant toujours, la passion de tout son charme se livrait.
Remplis d’amour, remplis-toi de nos larmes et de nos baisers.
Remplis-toi de nous.
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13. |
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J’ai même pas mis mon casque c’est pas très prudent
J’ai pas prévenu maman, c’est pas bien
J’ai peur de personne et surtout pas d’essayer.
Tout ce qui fait de moi un grand j’aime bien y jouer
Mais suivre le règlement pas besoin
J’ai peur de personne et surtout pas d’essayer.
Et toi, où est-ce que t’es ? T’as peur de quoi ?
Qu’est ce que t’attends pour tracer ta propre voie ?
Tu moisis comme un con à rester là.
Un poil formaté, un bon soldat
Plus d’espoir, plus d’idée, plus de projet sympa
T’es cramé, t’es pas toi et tu le sais pas.
Tu fuis ton destin si t’as peur du noir
T’as envie d’faire n’importe quoi.
Faire exploser tes sentiments.
Même si tu comptes sur le hasard
Il n’agira qu’en tentant.
Faut pas croire qu’c’est pas autrement.
Faut réveiller le conquérant.
Ne plus douter mais foncer
Vers l’inconnu comme un enfant.
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released January 15, 2021